Adaptation française: Vincent Loupien
Préparation de la publication de la v.f.: Jean-Philippe Guérard
Version : 1.5.fr.0.9
28 juin 2004
Résumé
Ce document décrit l'installation du serveur de noms BIND 9 fonctionnant dans un environnement restreint en tant qu'utilisateur non-root, pour fournir une sécurité améliorée et pour réduire au minimum les effets potentiels d'une compromission. Notez que ce document a été mise à jour pour BIND 9 ; si vous faites fonctionner un BIND 8, vous avez besoins du guide pratique de l'utilisation de BIND 8 en environnement restreint à la place.
Table des matières
Ceci est le guide pratique de BIND en environnement restreint ; allez voir Section 1.3, « Où ? » pour le site principal, qui contient la version la plus récente de ce document. Nous supposons que vous savez déjà configurer et utiliser BIND (le serveur de Noms de Domaines Internet de Berkeley). Si ce n'est pas le cas, je vous recommande de lire d'abord le guide pratique du DNS (DNS HOWTO). Nous supposons également que vous avez une connaissance suffisante de compilation et d'installation d'un logiciel sur votre système de type Unix.
Ce document décrit quelques précautions de sécurité supplémentaires que vous pouvez prendre quand vous installez BIND. Il explique comment configurer BIND de sorte qu'il réside dans un environnement restreint, ceci signifiant qu'il ne peut pas voir ou avoir accès aux fichiers à l'extérieur de sa propre arborescence. Nous le configurerons également pour l'exécuter en tant qu'utilisateur non-root.
Le principe d'un environnement restreint est assez simple. Lorsque vous exécutez BIND (ou tout autre processus) dans un environnement restreint (c'est-à-dire avec une racine différente du système de fichier — d'où le nom de la commande utilisée « chroot », c'est-à-dire, en anglais, « changer la racine »), le processus ne peut tout simplement pas voir les autres parties du système de fichiers en dehors de son environnement. Vous avez probablement déjà rencontré un environnement restreint auparavant, si vous avez déjà fait un ftp vers un serveur de fichier public.
Parce que le processus d'environnement restreint est beaucoup plus simple avec BIND 9, je vais commencer par légèrement développer ce document, pour y inclure plus d'astuce générale sur la manière de sécuriser une installation de BIND. Néanmoins, ce document n'est pas (et ne souhaite pas devenir) une référence complète pour la sécurisation de BIND. Si vous faites uniquement ce qui est décris dans ce document, vous n'avez pas encore terminé de sécuriser votre serveur de nom !
Le principe lors de l'exécution de BIND dans un environnement restreint est de limiter la quantité d'accès que n'importe quel individu malveillant pourrait gagner en exploitant une des vulnérabilités de BIND. C'est pour la même raison que nous exécutons BIND en tant qu'utilisateur non-root.
Ceci devrait être considéré comme un supplément aux précautions normales de sécurité (exécution de la dernière version, utilisation des listes de contrôle d'accès, et cætera), et non pas comme une solution de remplacement de ces dernières.
Si la sécurité du DNS vous intéresse, quelques autres produits pourraient également vous intéresser. Compiler BIND avec StackGuard peut être une bonne idée pour assurer une plus grande protection. Son utilisation est simple ; elle équivaut à utiliser un gcc standard. Il existe aussi une alternative sécurisée à BIND, DNScache, écrit par Dan Berstein. Dan est l'auteur de qmail et DNScache semble en suivre la même philosophie.
La dernière version de ce document est toujours disponible à partir du site Web des Utilisateurs de Linux/Logiciel Libre de Regina, Sask., à l'adresse http://www.losurs.org/docs/howto/Chroot-BIND.html.
Il existe maintenant une traduction japonaise de ce document, maintenue
par
<nakano CHEZ apm POINT seikei POINT ac POINT jp>
.
Elle est disponible à l'adresse http://www.linux.or.jp/JF/JFdocs/Chroot-BIND-HOWTO.html. BIND
est disponible à l'adresse de l'Internet Software Consortium à
l'adresse http://www.isc.org/bind.html. Au moment de la
publication de ce document, la version courante de BIND 9 est 9.2.0.
BIND 9 est sortie depuis longtemps maintenant, et beaucoup de personnes
l'emploient en production. Néanmoins, encore plus de conservateurs
préfèrent demeurer en BIND 8. Si vous êtes une telle personne, lisez
s'il vous plaît mon Guide pratique de l'utilisation de BIND 8 en
environnement restreint (disponible au même endroit) pour les conseils
de son exécution en environnement restreint, mais soyez averti que BIND
8 est moins proprement exécutable en environnement restreint. Gardez à
l'esprit que des trous de sécurité sont connus dans
toutes les versions de BIND, assurez-vous que vous exécutez bien la
dernière version !
J'ai écrit ce document à partir de mon expérience du paramétrage de BIND dans un environnement restreint. Dans mon cas, j'avais déjà un BIND en exploitation sous la forme d'un paquet provenant de ma distribution Linux. Je vais supposer que beaucoup d'entre vous êtes dans la même situation, que vous allez juste récupérer et modifier les fichiers de configuration provenant de votre installation actuelle de BIND, puis désinstaller le paquet avant d'installer le nouveau. Ne désinstallez pas le paquet tout de suite ; nous pourrions avoir besoin d'y récupérer quelques fichiers.
Si vous n'êtes pas dans ce cas, vous devriez néanmoins être capable de comprendre ce document. La seule différence est que, lorsque je copie un fichier existant, vous devrez d'abord le créer vous-même. Le guide pratique du DNS peut être utile pour cela.
Cette procédure a fonctionné pour moi, sur mon système. Vous pouvez avoir à la modifier. Ce n'est qu'une façon d'aborder la question ; il y a d'autres moyens d'arriver à la même solution (cependant l'approche restera la même). Il s'est juste trouvé que ma première tentative a fonctionné,et j'ai donc tout noté.
À ce jour, mon expérience de BIND se limite à l'installation sur des serveurs Linux. Cependant, la plupart des instructions dans ce document doivent être facilement applicables à d'autres saveurs d'UNIX, et j'essaierai d'indiquer les éventuelles différences dont j'ai la connaissance. J'ai également reçu des suggestions de personnes utilisant d'autres distributions et d'autres plates-formes, et j'ai essayé d'incorporer leurs commentaires lorsque cela était possible.
Si vous utilisez Linux, vous devez être sur que vous utilisez un noyau
2.4 avant d'essayer ceci. Le paramètre -u
(exécution par un utilisateur non-root) a besoin de ce nouveau noyau.
Comme cela est mentionné dans l'introduction, il n'est pas conseillé de
faire fonctionner BIND en root. Ainsi, avant de commencer, créons un
utilisateur spécifique pour BIND. Notez que vous ne devez jamais
employer un utilisateur générique comme nobody
pour
cela. Ainsi, quelques distributions, comme SuSE et Mandrake Linux ont
commencé à fournir un utilisateur spécifique (généralement appelé
named
) ; vous pouvez simplement adapter
cet utilisateur à nos desseins, si vous le souhaitez. Ceci exige l'ajout
d'une ligne comme celle qui suit dans
/etc/passwd
:
named:x:200:200:Nameserver:/chroot/named:/bin/false
Et une comme ceci dans /etc/group
:
named:x:200:
Ceci crée un utilisateur et un groupe appelés named
pour BIND. Assurez-vous que les UID et les
GID (les deux à 200 dans cet exemple) sont uniques sur votre système.
L'interpréteur de commande est mis à /bin/false
parce que cet utilisateur n'aura jamais
besoin de se connecter.
Nous devons maintenant mettre en place l'arborescence de répertoire que
nous allons utiliser pour l'environnement restreint dans lequel BIND
s'exécutera. Cela peut être n'importe ou dans votre système de fichiers ;
celui qui est vraiment paranoïaque pourra même la mettre dans un volume
séparé. Je supposerai que vous emploierez
/chroot/named
. Commençons en créant l'arborescence
de répertoire suivante :
/chroot +-- named +-- dev +-- etc | +-- namedb | +-- slave +-- var +-- run
Si vous utilisez la commande GNU mkdir (tel que celle d'un système Linux), vous pouvez créer l'arborescence de répertoire comme cela :
# mkdir -p /chroot/named # cd /chroot/named # mkdir -p dev etc/namedb/slave var/run
Si vous avez déjà fait une installation conventionnelle de BIND et si
vous l'utilisez, votre fichier named.conf
et vos
fichiers de zone existent déjà. Ces fichiers doivent être déplacés (ou
copiés pour plus de sûreté) dans l'environnement restreint, de sorte que
BIND puisse les atteindre. named.conf
ira dans
/chroot/named/etc
, et les fichiers de zone pourront
aller dans /chroot/named/etc/namedb
. Par
exemple :
# cp -p /etc/named.conf /chroot/named/etc/ # cp -a /var/named/* /chroot/named/etc/namedb/
BIND aura normalement besoin d'écrire dans le répertoire
namedb
, mais dans l'intérêt du resserrage de
sécurité, nous ne lui permettrons pas de faire cela. Si votre serveur de
nom est esclave pour n'importe quelles zones, il aura besoin de mettre à
jour ces fichiers de zones, ce qui veut dire nous devrons les
enregistrer dans un répertoire séparé, dans lequel BIND devra avoir
accès.
# chown -R named:named /chroot/named/etc/namedb/slave
Gardez à l'esprit que si vous déplacez n'importe quelles zones que vous
avez dans ce répertoire vous devez mettre à jour votre
named.conf
en conséquence. BIND aura aussi besoin
d'écrire dans le répertoire /var/run
, pour y mettre
ses fichiers pid et ses fichiers de statistiques, donc permettons-lui de
le faire :
# chown named:named /chroot/named/var/run
Une fois que BIND s'exécute dans l'environnement restreint, il n'est pas
du tout capable d'avoir accès aux fichiers en
dehors de celui-ci. Cependant, il doit avoir accès à quelques fichiers
clefs, mais pas autant que BIND 8 en a besoin. Un fichier dont BIND
a besoin à l'intérieur de sa prison est le bon vieux
/dev/null
. Notez que la commande exactement
nécessaire pour créer ce fichier spécial peut varier de système en
système ; vérifiez votre script /dev/MAKEDEV
pour
en être sûr. Quelques systèmes peuvent également exiger
/dev/zero
, que nous pouvons créer pareillement. Il
est mentionné que BIND 9.2.0 release candidates exigent maintenant
/dev/random
aussi. Pour la plupart des systèmes
Linux, nous pouvons employer les commandes suivantes :
# mknod /chroot/named/dev/null c 1 3 # mknod /chroot/named/dev/random c 1 8 # chmod 666 /chroot/named/dev/{null,random}
Pour FreeBSD 4.3, c'est :
# mknod /chroot/named/dev/null c 2 2 # mknod /chroot/named/dev/random c 2 3 # chmod 666 /chroot/named/dev/{null,random}
Vous avez besoin d'un autre fichier dans le répertoire
/etc
à l'intérieur de l'environnement restreint.
Vous devez copier /etc/localtime
(parfois nommé
/usr/lib/zoneinfo/localtime
sur certains systèmes)
de façon à ce que BIND journalise les évènements avec un horodatage
correct. La commande suivante se chargera de ceci :
# cp /etc/localtime /chroot/named/etc/
BIND a beau être prisonnier de son environnement restreint, il ne peut
pas graver son journal sur les murs de sa cellule :-)
Normalement, BIND écrit les journaux grâce à
syslogd, le démon de journalisation des
évènements du système. Cependant, ce type de journalisation est effectué
en envoyant les entrées d'évènements vers le socket spécial
/dev/log
. Puisqu'il est à l'extérieur de
l'environnement restreint, BIND ne peut plus l'employer désormais.
Heureusement, il existe quelques solutions pour contourner cela.
La solution idéale de ce dilemme exige une version raisonnablement
récente de syslogd qui prend en charge le
paramètre -a
introduit par OpenBSD.
Reportez-vous aux pages de manuel de votre syslogd(8)
pour voir si vous avez une telle
version. Si c'est la cas, la seule chose que vous ayez à faire est
d'ajouter le paramètre « -a
/chroot/named/dev/log
» à la ligne de commande lorsque
vous lancez syslogd. Sur les systèmes qui
utilisent un init SysV complet (ce qui inclut la plupart des
distributions Linux), vous pouvez faire cela dans le fichier
/etc/rc.d/init.d/syslog
. Par exemple, sur mon
système Linux Red Hat, j'ai changé la ligne
daemon syslogd -m 0
en
daemon syslogd -m 0 -a /chroot/named/dev/log
Intéressant, à partir de la Red Hat 7.2, Red Hat a apparemment rendu ce
processus plus facile. Il y a maintenant un fichier appelé
/etc/sysconfig/syslog
dans lequel des paramètres
supplémentaires pour syslogd peuvent être définis. Les systèmes Caldera
OpenLinux utilisent un démon de lancement appelé
ssd, qui lit la configuration dans
/etc/sysconfig/daemons/syslog
. Il vous suffit de
modifier la ligne d'options pour que cela ressemble à ceci :
OPTIONS_SYSLOGD="-m 0 -a /chroot/named/dev/log"
De la même façon sur les systèmes SuSE, on m'a dit que le meilleur
endroit pour ajouter ce paramètre est le fichier
/etc/rc.config
. Changer la ligne
SYSLOGD_paraMS=""
en
SYSLOGD_paraMS="-a /chroot/named/dev/log"
devrait faire l'affaire. Et, le dernier mais non le moindre, pour
FreeBSD 4.3 vous avez apparemment juste à éditer le fichier
rc.conf
et d'y indiquer la suite :
syslogd_flags="-s -l /chroot/named/dev/log"
Le -s
est pour des raisons de sécurité, et fait partie
des paramètre par defaut. Le -l
est un chemin local
dans lequel on peu mettre un autre endroit pour la journalisation des
évènements. Une fois que vous avez compris comment faire cette
modification sur votre système, il vous suffit de redémarrer
syslogd, que cela soit en l'arrêtant et en le
relançant (avec les paramètres supplémentaires), ou en employant le
script d'init SysV qui le fera pour vous :
# /etc/rc.d/init.d/syslog stop # /etc/rc.d/init.d/syslog start
Une fois redémarré, vous devez voir dans
/chroot/named/dev
un « fichier » appelé
log
qui ressemble à ceci :
srw-rw-rw- 1 root root 0 Mar 13 20:58 log
Si vous avez un ancien syslogd, alors vous
devez trouver une autre façon de faire vos journalisations. Il existe
quelques programmes pour faire ça, comme
holelogd, qui est conçu pour agir comme un
mandataire en acceptant les entrées d'évènements du BIND en
environnement restreint pour les passer au véritable socket
/dev/log
. Vous pouvez aussi tout simplement
configurer BIND pour journaliser les évènements dans un fichier au lieu
de les passer à syslog. Voyez la documentation de BIND pour plus de
détails si vous choisissez d'utiliser cette méthode.
La première des choses, se sentir libre de restreindre l'accès à la
totalité du répertoire /chroot
à l'utilisateur
root
. Bien sur, tout le monde ne voudra
pas faire cela, spécialement si vous avez d'autres logiciels installés
dans cette arborescence qui n'apprécieront pas cela.
# chown root /chroot # chmod 700 /chroot
Vous pouvez aussi sans danger restreindre l'accès de
/chroot/named
à l'utilisateur
named
.
# chown named:named /chroot/named # chmod 700 /chroot/named
Pour un peu plus de restriction, sur les systèmes Linux nous pouvons
rendre quelques fichiers et répertoires immuables, en utilisant
l'utilitaire chattr
sur les systèmes de
fichier ext2.
# cd /chroot/named # chattr +i etc etc/localtime var
De la même manière, sur FreeBSD 4.3, vous pouvez regarder
chflags si vous souhaitez rendre certaines choses
immuables. Comme exemple, ce qui suit peut changer n'importe quoi dans
le répertoire /chroot/named/etc
en immuable :
# chflags schg /chroot/named/etc/*(*).
Cela serait bien de faire cela pour le répertoire
dev
aussi, mais malheureusement cela empêche
syslogd de créer son socket
dev/log
. Vous pouvez aussi choisir de mettre le bit
immuable sur d'autres fichiers dans la prison, tel que vos fichiers de
zone primaire, si il n'y pas de raison qu'ils changent.
Compiler BIND 9 pour l'utiliser dans une prison d'environnement
restreint est une expérience plus plaisante que ce l'était avec BIND 8. En fait,
vous n'avez rien de spécial à faire ; le standard
./configure && make
suffira.
Gardez à l'esprit que si vous voulez activer le support d'IPv6 dans un
BIND (--enable-ipv6
) sur des systèmes Linux, vous devez
vérifier les versions du noyau et de la glibc. Si vous avec un noyau
2.2, vous avez besoin de la glibc 2.1, et si vous avez un noyau 2.4,
vous avez besoin de la glibc 2.2. BIND est un peu regardant à propos de
cela.
Je dois signaler que si vous avez une installation existante de BIND,
par exemple en provenance d'un RPM, vous devrez probablement la
désinstaller avant d'installer la nouvelle. Sur un système Red Hat, cela
implique probablement de désinstaller les paquets bind
et bind-utils
,
et peut-être bind-devel
et caching-nameserver
, si vous les avez. Vous voudrez
sans doute sauvegarder une copie du script d'init (par exemple /etc/rc.d/init.d/named
), s'il y a en un, avant de
faire ceci ; ce sera utile plus tard. Si vous mettez à jour depuis une
ancienne version de BIND, tel que BIND 8, vous devriez lire le document
de migration dans le fichier doc/misc/migration
dans le paquet source de BIND. Je n'ai traité aucune solution de
migration dans ce document ; J'ai simplement assumé que vous remplacez
une existante, fonctionnelle installation de BIND 9.
C'est la partie facile :-). Lancez juste make
install
et laissez le tout faire pour vous. Vraiment, c'est
ce qui se passe.
Si vous avez un script d'init provenant de votre distribution, le mieux serait probablement de simplement le modifier pour exécuter le nouveau binaire, avec les paramètres appropriés. Les paramètres sont… (roulement de tambour s'il vous plaît…)
-u named
, pour exécuter BIND avec l'utilisateur
named
, plutôt que root
.
-t /chroot/named
, pour que BIND s'exécute dans
l'environnement restreint que nous avons mis en place.
-c /etc/named.conf
, pour que BIND trouve
sa configuration à l'intérieur de la prison.
Ce qui suit est le script d'init que j'utilise avec mon système Red Hat 6.0. Comme vous pouvez voir, il est presque identique à celui livré par Red Hat. Je n'ai pas cependant essayé la commande rndc, mais je ne vois pas pour qu'elle raison elle ne fonctionnerait pas.
#!/bin/sh # # named Le rôle de ce script "shell" est de démarrer et d'arrêter # named (serveur DNS BIND). # # chkconfig: 345 55 45 # description: named (BIND) est le serveur de nom de domain (DNS) \ # qui est utilisé pour résoudre les noms de domaines en adresses IP. # probe: true # Bibliothèque basique de fonctions. . /etc/rc.d/init.d/functions # Configuration basique du réseau. . /etc/sysconfig/network # Vérifie que la gestion du réseau est assurée [ ${NETWORKING} = "no" ] && exit 0 [ -f /usr/local/sbin/named ] || exit 0 [ -f /chroot/named/etc/named.conf ] || exit 0 # En fonction de ce qui est appelé. case "$1" in start) # Démarrer le démon. echo -n "Démarrage de named : " daemon /usr/local/sbin/named -u named -t /chroot/named -c /etc/named.conf echo touch /var/lock/subsys/named ;; stop) # Arrêter le démon. echo -n "Arrêt de named : " killproc named rm -f /var/lock/subsys/named echo ;; status) status named exit $? ;; restart) $0 stop $0 start exit $? ;; reload) /usr/local/sbin/rndc reload exit $? ;; probe) # named sait comment redémarrer intelligemment ; nous ne voulons pas # que linuxconf nous propose de le redémarrer à chaque fois /usr/local/sbin/rndc reload >/dev/null 2>&1 || echo start exit 0 ;; *) echo "Utilisation: named {start|stop|status|restart|reload}" exit 1 esac exit 0
Comme pour syslogd, sous Red Hat 7.2 ce processus est maintenant plus
facile. Il y a un fichier nommé
/etc/sysconfig/named
dans lequel les paramètres
supplémentaires pour syslogd peuvent être définis. La version par défaut
de /etc/rc.d/init.d/named
dans une Red Hat
7.2, cependant, vérifie l'existence de /etc/named.conf
avant de démarrer. Nous devons
corriger ce chemin. Sur les systèmes Caldera OpenLinux, vous avez juste
besoin de modifier les variables définies au début et il va s'occuper du
reste pour vous :
NAME=named DAEMON=/chroot/named/bin/$NAME OPTIONS="-t /chroot/named -u named -g named"
Et pour FreeBSD 4.3,vous pouvez éditer le fichier
rc.conf
et modifier la suite :
named_enable="YES" named_program="chroot/named/bin/named" named_flags="-u named -t /chroot/named -c /etc/namedb/named.conf"
Vous devez aussi ajouter ou modifier quelques options dans votre
named.conf
pour avoir vos divers répertoires en
ordre. En particulier, vous devez ajouter (ou changer, si vous les avez
déjà) les directives suivantes dans la section
options
:
directory "/etc/namedb"; pid-file "/var/run/named.pid"; statistics-file "/var/run/named.stats";
Au moment ou ce fichier est lu par le démon
named, tout les chemins sont relatifs à
l'environnement restreint. Au moment de la rédaction de ce document,
BIND 9 ne supporte pas la totalité des fichiers de statistiques et de
dépôts comme le pouvez la précédente version. Présumons que les
prochaines le pourrons ; si vous exécuter de telle configuration, vous
devez ajouter des entrées additionnelles pour forcer BIND à les écrire
dans le répertoire /var/run
.
Tout devrait être configuré, et vous devriez être prêt à lancer votre nouveau BIND plus sécurisé. Si vous utilisez un script d'init du style SysV, vous pouvez simplement le lancer par :
# /etc/rc.d/init.d/named start
Assurez-vous d'avoir arrêté toutes les anciennes versions de BIND qui pourraient encore fonctionner avant de faire cela.
Ainsi, vous avez un BIND 9.1.2 tout joliment placé dans son environnement restreint et assez peaufiné à votre goût... et vous entendez parler de cette rumeur que BIND 9.1.3 est finalement sortie, et vous avez juste une moment pour l'essayer. Devrez-vous repasser entièrement par ce long processus pour installer cette nouvelle version ?
Pas du tout. En fait, vous avez juste besoin de compiler le nouveau BIND et l'installer par dessus l'ancien. N'oubliez pas d'arrêter l'ancienne version et de redémarrer BIND ou c'est l'ancienne version qui continuera à tourner !
Je voudrais remercier les gens suivants pour leur aide dans la création de ce guide pratique :
Lonny Selinger
<lonny CHEZ abyss POINT za POINT org>
pour l'évaluation» de la première version de ce guide pratique et pour
s'être assuré que je n'avais rien oublié.
Chirik
<chirik CHEZ CastleFur POINT COM>
,
Dwayne Litzenberger
<dlitz CHEZ dlitz POINT net>
,
Phil Bambridge
<phil.b CHEZ cableinet POINT co POINT uk>
,
Robert Cole
<rcole CHEZ metrum TIRET datatape POINT com>
,
Colin MacDonald
<colinm CHEZ telus POINT net>
,
et tous ceux qui ont mis le doigt sur des erreurs, des omissions et
prodigué d'autres conseils utiles pour faire que ce guide pratique soit
encore meilleur.
Erik Wallin
<erikw CHEZ sec POINT se>
et Brian Cervenka
<brian CHEZ zerobelow POINT org>
pour avoir fourni de bonnes suggestions pour mieux sécuriser encore
l'environnement restreint.
Robert Dalton
<support CHEZ accesswest POINTcom>
pour la suggestion d'une paire d'exemples supplémentaires, et l'indication
que les BIND 9.2.0 ont besoin de /dev/random
.
Eric McCormick
<hostmaster CHEZ cybertime POINT net>
pour les informations sur FreeBSD 4.3.
Tan Zheng Da
<tzd CHEZ pobox POINT com;>
pour les détails sur les changements dans la Red Hat 7.2 qui ont fait
que cela soit un petit peu plus facile.
Et le dernier mais certainement pas le moindre, je voudrais remercier
Nakano Takeo
<nakano CHEZ apm POINT seikei POINT ac POINT jp>
pour avoir traduit en japonais ce guide pratique de BIND en
environnement restreint. Vous pouvez trouver sa traduction à l'adresse
http://www.linux.or.jp/JF/JFdocs/Chroot-BIND-HOWTO.html.
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